La pensée source Fin
Voici la fin de mon exposé sur la pensée source
To be or not to be, that is the réponse
Enfant j’ai vécu avec un parasite. Il a grandi avec mon adolescence puis, avec maturité, il a pourri ma vie adulte. Durant des années. Elle, car c’était une femelle. Une parasite.
Bien des années de chasse à la femelle traitresse plus tard – comprenez : une émotion – …voyage aux Canaries, j’ai loué une maison dans un petit village, face à la mer. Dans mon langage, j’ai juste de quoi baragouiner quelques mots en espagnol, et question de communication, mon portable n’est pas vraiment connecté pour appeler quelqu’un d’ici. Ne serait ce que le propriétaire, au cas ou.
Mais tout va si bien. Première nuit fenètre ouverte, bercé par l’océan, réveillé au petit matin par le ressac les mouettes et le soleil Or. Café sur le balcon le regard émerveillé d’océan, la petite plage est déserte, le bonheur du repos. Oisiveté. Tiens, et si j’allais faire des courses. Manque 2 ou 3 choses, comme de quoi allumer le barbecue et du P.Q.
Enfermé dehors
je sors en claquant la porte joyeusement. Porte d’entrée que j’avais fermée à clef la veille, laissant la foutue clé sur la serrure. Genre de porte sans poignée extérieure, juste à actionner la clé pour ouvrir. Pratique. Sauf si on laisse une clé à l’intérieur. Comme moi ce matin. Une fois dehors, je veux fermer à clé, rien ne bouge. Je ne peux plus entrer. Je suis enfermé dehors.
Bien entendu il est tot, 8 heures, je ne veux pas appeler Carlos. Il doit avoir une solution puisque c’est sa maison. Je pars faire des courses, à 7 km dans la Sierra sèche. Très sèche. Aout 2019 le feu crame les forets de Gran Canaria. De surcroit, en moi, je sens monter le feu parasite qui couvait depuis longtemps, la panique.
Dans mon corps je ressens une vague de chaleur désagréable, qui remonte à la gorge. C’est bien ce que produit la panique, je la connais celle là. Mais depuis des décennies j’ai utilisé le Reiki, l’écriture, la prière avec les guides, avec les Anges et appris à l‘accueillir, puis à la comprendre et la plupart du temps la dépasser. La plupart du temps.
En voiture, admirant le paysage, arrèts sur arrèts pour le photographier, le partager avec les amis au retour. Au fond de moi j’entends sourdre le mental qui, affolé, s’auto-rassure, s’auto-encourage tour à tour. Sacré phénomène. Quelle beauté de l’observer avec l’œil de la conscience. Le Je, l’ego, comprend Dieu, le Divin en moi. Le message caché derrière l’angoisse. Le Divin dans la serrure qui donne l’occasion à mon ame humaine de mieux me connaître en me contemplant sans défaillir. Juste ça ; cette communication non violente avec moi ; ne pas me juger pour avoir la lucidité de voir « qu’est ce qu’il se passe réellement ? ».
A ce sujet, il y a quelques jours à peine, appelé par une amie, elle qui me demandait quoi faire, comment utiliser les symboles Reiki pour les angoisses. À mon tour maintenant….lol.
Panique
Dans le magasin tout en faisant les amplettes ça rumine dans la tete.
J’observe, j’accueille, je parle à mon enfant intérieur « tu as peur ? » Oui. « c’est normal, je comprends ». Tu parles ! Un peu que j’ai peur. Mais ceci dit, etre apte à utiliser le don de dédoublement de la personnalité ‘Non clinique’ ! Sei He Ki m’a appris à devenir « ça », à devenir Sei He Ki. « Je suis Sei He Ki, je comprends ma peur et l’accueille avec bienveillance ». Du coup, elle se sent aimée ma petite voix intérieure, et confiante, elle se tait.
asks or dies
Retour vers l’enfer de la réalité du touriste enfermé dehors. A mi pente de la siéra tout en filmant la monoculture de bananes, je sens mes tripes bouillir ma gorge se glacer. Panique again. Le calvaire n’est qu’un chemin, je croix…(sic)…te relever quand tu chois…je me relève donc, j’ouvre mon cœur, SKSK et l’autre symbole du cœur, celui du Karuna, ça m’aide aussi. La panique je la vois comme l’angoisse, un message qu’il y a en moi, profondément enfoui, une peur non écoutée, non identifiée. Et là, elle est facile à identifier ; peur que le téléphone ne fonctionne pas ici par manque de paramétrages corrects, difficulté à me faire comprendre par manque de vocabulaire espagnol, peur de me retrouver coincé dehors, la panique du touriste solitaire…solitaire…solitaire ? Déclic.
Finalement à ce mot qui résonne dans mon petit crane l’enfant intérieur se réveille. Sol-y-taire. Oui je sais, langage des oiseaux mi espagnol mi français, mais c’est comme ça que IL va me sauver.
Sol, la note de la gorge.
Tu peux toujours réver
Alors ok, de bon cœur j’accepte la situation. Et puis juste en face de la maison il y a un resto tenu par un français, Jean-Paul, que Carlos connaît bien, son voisin d’en face qu’il m’a recommandé. En sortant, une chance qui sait, je n’ai pas fermé les volets du balcon à l’étage. « Je vais demander à Jean Paul si dans son resto il aurait une petite échelle, et voilà ! »….oui mais….
Dans l’identification sol y taire, j’ai compris « je suis seul, je ne peux que me taire, j’ai trop peur de demander de l’aide à des inconnus qui ne me comprendrons pas, surtout que tous les papiers qui prouvent que je suis bien le locataire (loque à terre, terrassé par la peur) et eux par peur d’une feinte de voleur vont me rejeter. Rejeté. Pas aimé. Pas accepté tel que je suis ».
Alors quoi ?!!? Pourquoi cette épreuve, à quoi peut elle m’ètre utile…question.
Le défi
Et là je la sens. l’autre face de la médaille. Coté face l’aspect redoutable de la panique, l’icone démon. Et coté pile, l’aspect positif de la force, l’icone du Défi.
Tombé, relevé, remonté, j’accepte le défis de demander de l’aide à des inconnus avec mon espagnol à 2 balles et mon portable Google traduction que je maitrise autant que la machine à laver russe faite en chine. Mais, dans mon intérieur d’aventurier j’accepte et ça me plait. Parce je sais et je sens et je vis la guérison d’une mémoire karmique qui s’est réactivée ICI. Un profond sentiment d’isolement.
Tout à coup, il n’est plus question d’épreuve, mais d’une occasion de me prouver Qui je veux etre dans cette situation. Et vous allez voir comment Dieu qui est Tout va s’amuser avec moi/nous dans ce double D, Divin & Défi. Merci DD.
Téléphone Hors ligne
Nonobstant, je me gare devant la maison, j’appelle Carlos et ça marche. Le téléphone. Ouf, déjà ça…..mais je le sens désemparé au bout du fil, ne pouvant rien pour moi, sinon de demander à Jean Paul « ok lui dis-je, merci » gardant pour moi l’envie de lui dire qu’il s’en br…. je sors de la voiture et traverse la rue, le resto est fermé le mercredi….tiens tiens, com’par hasard. Je rappelle Carlos, ça sonne dans le vide. Je réessaye, le logiciel dit « inconnu non enregistré » alors que je viens de lui parler….bon, laisse tomber… nada buèno para mí….c’est pas de la panique que je ressens, plutot une sorte d’ennui à « quoi faire dans ce vide soudain et si épais de déconfiture ». un nuage d’images molles me donne la nausée, comme aller voir les pompiers, la police, ou est la mairie ? Mais quel bordel.
Bon je sais y a pire, je suis à la mer, j’ai mon passeport et une voiture et…..j’avais à peine osé dans mon nuage d’images valider celle-ci, si improbable « un camion, je grimpe dessus et passe par le balcon » mais personne ne voudra, rejeté…..et voilà, com’par hasard’un ange qui se pointe avec ses ailes vert jaune fluo, la triple couleur de l’espoir !
Un camion de brasserie vient livrer le resto de Jean Paul ! Il se gare en face, c’est-à-dire presque devant la maison. c’est l’opportunité révée. Comme dans les histoires au ciné, ça ne se produit qu’une fois. Élan du corps rejeté par le mental illico « il ne voudra pas, je peux pas prouver que, je parle pas esp… » mais Moi Ame, j’ai accepté le Défi m’écris je soudain !
Et j’y vais « buéna dia segnor» « buena » « are you spik inglich ? » Il secoue la tète, il ne me comprends pas snif…alors je sors la clé – le double de la clé de la maison – lui montre la maison « yo soy touriste, autra clave en la messa… » pff….j’abandonne le monologue et avec les mains et les yeux je lui mime « recule ton bahut, je grimpe dessus, je passe par le balcon et je ressors par la porte,….por favor » un truc du genre pasqu’avec traducgoogle je ..grrrrr…
Négocier
Il a vraiment une bonne bouille, arrondie de bonhomie, tout son etre est arrondi, un ange dodu mais costaud, faut se les trimballer les caisses de Dorada espécial, la super bière locale, et les futs de bière à longueur de journées, d’années peut etre. J’ai aussi une bonne bouille, celle de l’ange touriste déchu qui ne supplie pas, qui juste prie le Dieu limonadier en face de lui, en sachant qu’il n’est pas à mon service et qu’il a tous les droits de refuser. Merci la spiritualité appliquée. Aider devient une vibration. Elle passe, ou coince et ne passe pas. Ou passe.
Et la vibration est passée. Dans la Sierra, je suis entré dans une immense et belle bananeraie, filmer pour les potes et avant de repartir j’ai fais un envoie reiki avec l’ami HSZSN. Une image s’est imposée dans mon espace visuel avant mm que je la crée – je me suis vu enter dans la maison en remerciant (sans voir ni sachant qui je remerciais). Cette vibration envoyée à distance a eu son écho (j’ai ainsi réussi à dépasser ma vielle peur parasite, ce qui m’à permi d’ accepter de demander de l’aide. Chose qu’avant je ne m’autorisait pas. Pas toujours, surtout dans les cas critiques comme celui-ci. L’ange livreur de futs de bière a fait reculer son dragon cerveza vert rouge jaune, chakras cœur solaire racine, il m’a ouvert une porte latérale et en m’appuyant sur les caisses de bière je me suis hissé sur le camion, bien plat merci DD. Passé au balcon, ouvert la porte d’entrée avec la clé restée sagement à l’intérieur et victoire ! Je venais d’ouvrir un nouvel espace intérieur en moi, reconquis l’espace qu’envahissait La Parasite.
Conclusion
En ressortant de la maison c’est avec une grande émotion que j’ai remercié cet homme.
Les angoisses, et la panique, ne sont pas des émotions, mais elles déclenchent des émotions comme un signal d’alarme déclenche du son et de la lumière rouge pour signaler qu’il y une peur non perçue, non identifiée.
Prendre le temps de se poser et d’apprendre à s’écouter quand ça arrive. Car ça s’apprend. Et derrière les angoisses il y a une peur, et derrière chaque peur il y a une pensée stratégique bien ancrée, surtout non écoutée ; la PENSÉE SOURCE. Le déclencheur de l’inaction.
Et derrière cette triple pensée inconsciente – qui demande à devenir consciente – se trouve La Force qui est en chacun de nous.
Kansha shite.
Dom
Merci pour ce beau partage !
Quel magnifique exemple d’un défi que la vie s’amuse à mettre sur notre chemin pour que nous puissions grandir et guérir nos parts intérieures blessées. Qu’il puisse nous inspirer…..
Merci aussi pour la belle photo 😉